Voici la vidéo qui a fait le buzz dans le monde littéraire et éditorial la semaine passée : celle de l'auteur Thierry Cohen poussant son “coup de gueule” contre l'incompétence de sa maison d'édition Plon.
En l'occurrence, notre enjeu ici n'est pas de savoir si son acte est intelligent, vain, stupide ou courageux. De l'encre a coulé sur ce sujet et les changements de direction chez Plon ont assurément une part forte de responsabilité.
Non, en fait, ce qui nous importe, c'est que cette accusation d'incompétence est très fréquente chez les auteurs qui viennent frapper à ma porte, quelle que soit la (grande ou petite) maison concernée. La rhétorique est toujours la même : “ils n'ont fait aucune promo” ou (variante) “je me suis bougé pour trouver des émissions de radio, des articles et eux ne les relaient même pas”. À cela vient se rajouter le fait que leur éditeur “est injoignable”, “qu'il ne répond pas aux mails” etc.
Bien sûr, et heureusement, cela n'est pas vrai pour tous les éditeurs. Je connais plein d'éditeurs (de grandes maisons issues de grands groupes même 😉) toujours très concernés par leurs auteurs. Mais force est de constater que malgré tout, ce pavé dans la mare revient très fréquemment.
Il nous faudrait bien sûr des pages pour entrer dans le vif du sujet et nous disposons d'une minute seulement. Il serait hasardeux de tirer des conclusions sur cette tendance mais une chose est certaine : il faut être deux pour danser la valse. Le pouvoir n'est pas forcément là où nous avons envie de le voir.
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